COMMENT DEVIENT-ON UN GENS ?
Un conte musical poético-philosophique, à la fois sensible et drôle, pour tous à partir de 7 ans.
Deux personnages illuminés d’une douce folie, qui n’ont de toute évidence rien de commun.
Elle, longe les murs, et ne parle pas. Mais chante, et sourit. Lui, parle et pas qu’un peu ! Notamment des questionnements restés sans réponse de l’enfant de huit ans qu’il a été.
Deux drôles d’individus !
Mais une fois franchi le mur qui les sépare, c’est ensemble qu’ils vont observer l’étrangeté du monde qui les entoure.
Baignés dans un univers musical singulier (vibraphone, accordéon, flûte traversière, toy piano, mélodica, …), Natacha et Jean-Christophe vont dérouler avec nous le fil d’un conte initiatique jalonné de chansons, et répondre, à leur manière, à l’étrange question : « comment devient-on un gens ? »
Natacha TERTONE : Chant, flûte traversière, concertina, métallophone
Jean-Christophe CHENEVAL : Chant, vibraphone, accordéon, toy piano
Nicolas DUCRON : Mise en scène
Rodrigue WOITTEZ : Scénographie
Jacky LAUTEM : Création lumière
Angélique LEGRAND : Costume
Olivier LAUTEM : Régie son
Marine LE VEY : Régie Lumière
Nicolas JEAN : Construction décor
Production : Vailloline – Maxime SZCZEPANEK
Diffusion : Catherine DUJARDIN – diffusion-jccheneval@orange.fr
Co-production : 9-9bis / Le Métaphone
Avec l’aide du Conseil Régional des Hauts de France, le Département du Pas-de-Calais, la Spedidam.
Pour plus d’informations, rendez-vous ici
Ce spectacle porte le nom de la toute première chanson que j’ai enregistrée, Comment devient-on un gens ?
Cette chanson était un cri, truculent, dont je ne savais moi-même s’il relevait d’un délire existentialo-misanthrope, d’une tristesse qui soudain trouvait sa voix, ou d’une blague que je me faisais à moi-même. Cette chanson, ma première donc, était en tout cas sortie de moi-même quasiment à mon insu. Et elle a (r-)éveillé beaucoup de choses en moi.
Quelques années plus tard, le questionnement éponyme demeurait, mais j’ai eu l’envie de l’explorer sous un autre angle, un angle plus curieux, plus enclin à comprendre le monde qu’à s’en sentir irrémédiablement exclu.
Initialement prévu pour être un seul en scène, les retrouvailles avec Natacha dans la cadre d’un « geste artistique » ont amené tout naturellement ce duo. Deux solitudes qui ne comprennent pas le monde dans lequel elles vivent : nous nous y retrouvions et nous complétions parfaitement !
Pour la « petite » (« grande » en fait), Natacha et moi nous connaissons depuis l’adolescence, nous avons partagé des aventures de tournées en Europe avec un orchestre symphonique, et, surtout, j’ai partagé comme directeur artistique puis comme ingénieur du son l’aventure du Grand déballage, un fabuleux album écrit, composé et interprété par Natacha, enregistré au début des années 2000, un des projets artistiques qui aura le plus compté dans ma vie, et qui a connu une reconnaissance nationale.
C’était un privilège que de me retrouver aux côtés de Natacha sur scène !
Et nous sommes toujours aussi heureux de jouer ce spectacle…
Crédit photos : Ruben Photographie